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« Jeûner vers Soi en dialogue conscient »

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L’homéostasie,

l’intelligence du corps

Le corps est biologiquement conçu pour se maintenir en pleine santé et dans un état de bien-être permanent.

Pour cela, il dispose notamment de l’énergie vitale, une force vitale qui contrôle les multiples activités de notre organisme en procédant à une auto-régulation perpétuelle. Nous avons une capacité « innée » à nous auto-guérir. Cette capacité repose sur le principe de l’homéostasie. C’est l’intelligence du corps, c’est notre « médecin intérieur », en référence à Hippocrate.

Mais qu’est-ce que l’homéostasie ?

Il s’agit d’un concept, d’une « loi » qui s’explique selon le physiologiste Claude Bernard, le premier a en avoir parlé en ces termes en 1866 :

« Tout système vivant laissé à lui-même, en l’absence de perturbations, revient spontanément à l’état d’équilibre au travers d’une série de processus régulateurs. Et dans la limite de la capacité d’adaptation de ce système ».

Le but étant de maintenir l’unité des conditions de la vie dans le milieu intérieur (intra et extra cellulaire). Il s’agit bien d’un processus d’auto-régulation.

Cette régulation homéostasique, se fait via notre système nerveux et nos glandes endocrines (hormones) dont découlent toutes les fonctions bio-physiologiques. Ce rééquilibrage permanent prend en compte deux paramètres : les ressources de l’organisme et la nature du milieu dans lequel il baigne (nos liquides internes).

Notre organisme doit donc maintenir l’équilibre : Le PH du sang, urine, etc.. ; la température corporelle ; la glycémie (équilibre du sucre dans le sang) ; la pression artérielle ; la régulation hormonale ; l’équilibre ionique ; les défenses de l’organisme/système immunitaire ; les fonctions anabolique et catabolique, d’assimilation et d’élimination ; etc…

Mais de nombreux facteurs, et une hygiène de vie malmenée, compromettent cet équilibre : le stress de la vie moderne ; les hyper sollicitations ; l’alimentation délétère, trop sucrée, trop grasse, industrielle ; le manque de sommeil ; l’alcool ; le tabagisme ; les perturbateurs endocriniens ; la pollution (air, eau, électromagnétique) ; l’absence d’activité physique, la sédentarité, etc… Bref, c’est l’in-toxination extérieure (toxémie exogène). Mais il y a aussi les toxines endogènes, de l’intérieur, comme l’activité normale métabolique car, nos cellules naissent, respirent, meurent et se renouvellent entraînant aussi des déchets organiques, des radicaux libres, etc… et donc des toxines.

Toutes ces toxines sont donc les déchets que le corps produit lui-même ainsi que tous ceux qui viennent de l’extérieur.

C’est en quelques sortes, l’accumulation de substances incompatibles avec la santé dans les fluides du corps, les humeurs : sang, lymphe bile…), et qui empoisonnent peu à peu les organes, les tissus et les cellules et engendrent des dégâts et des troubles physiologiques. C’est la toxémie.

Cette toxémie entraînent une hyper sollicitation de nos organes régulateurs affectant peu à peu tout l’organisme suite à l’encrassement de nos émonctoires (foie, intestin, reins, poumons, peau, vagin). Ceux-ci sont submergés par les déchets, ne remplissent plus ou mal leur fonction de filtres causant une baisse de nos défenses immunitaires, de la fatigue, de l’inflammation qui peut devenir chronique, inflammatoires, métaboliques (obésité, diabète type 2), maladies neuro-dégénératives….

Le non bien-être, les symptômes, la maladie sont des révélateurs de notre état physiques et sont aussi une illustration de nos désordres émotionnels et de nos états intérieurs.

L’intérêt de Jeûner pour sa santé

👉 Voir aussi l’article 1 : les bienfaits du jeûne :

Jeûner pour booster son immunité / Jeûner pour  rebooster sa santé.

Comme nous le savons, l’espèce humaine a été soumise à de nombreuses fluctuations d’apport alimentaire et de périodes de famine et a développé la capacité chez l’homme à survivre au manque de nourriture. Le corps humain a développé une réponse physiologique au manque de nourriture et a su s’adapter en modifiant son métabolisme et maintenir ainsi ses fonctions vitales à partir de ses réserves.

De nombreuses études de chercheurs ont été faites dans ce domaine de la privation de nourriture et de ses effets. À ce propos le documentaire d’Arte « le jeûne, une nouvelle thérapie » de Thierry Lestrade et Sylvie Gilman appuyé sur les recherches scientifiques l’explique de façon tout à fait intéressante. Ici le documentaire de 52 minutes : https://www.arte.tv/fr/videos/043980-000-A/le-jeune-une-nouvelle-therapie/

L’abstinence alimentaire, la « privation », la restriction calorique permettent au corps d’économiser l’énergie et de recycler un grand nombre de cellules du système immunitaire et celles qui ne sont pas indispensables, abimées, vieillies, usées, ou tumorales – les travaux sur l’autophagie (autolyse) du Dr Oshumi lui ont valu un prix nobel de médecine et physiologie en 2016 !

Au-delà de ce recyclage des tissus usés et du renouvellement cellulaire, le jeûne est la voie royale pour booster notre immunité. Et c’est ce qui se passe dès le 3ème jour de jeûne.

Valter Longo, Professeur en gérontologie et sciences biologiques à l’université de Californie travaille depuis des années avec son équipe de chercheurs sur la longévité, non pas dans le but de vivre plus longtemps mais dans celui de ralentir les mécanismes du vieillissement et vivre en bonne santé physique, intellectuelle et de façon la plus autonome. Ces recherches (sur les souris) aboutissent sur les effets positifs du jeûne (et du jeûne sur les cellules cancéreuses et aussi couplé à la chimiothérapie), et les recherches et avancées sur des protocoles d’essais thérapeutiques sur l’homme sont toujours en cours depuis 2010 avec des témoignages éloquents.

Valter Longo explique :

« Le jeûne donne le feu-vert aux cellules souches pour qu’elles s’activent et commencent à proliférer jusqu’à reconstruire l’ensemble du système immunitaire… »

« Le corps se débarrasse des parties vieillies, endommagées et inutiles, au cours du jeûne. »

Avec son équipe de chercheurs, ils ont aussi découvert que le jeûne prolongé réduit l’enzyme PKA, cette enzyme impliquée dans le vieillissement et qui augmente le risque de cancer et favorise la croissance tumorale.

Le jeûne est donc une méthode naturelle préventive ou curative en faveur d’un réel « reset » dont nous tirons les bénéfices de tout ordre. Il réactive notre énergie vitale qui génère l’équilibre des différentes fonctions vitales pour maintenir au beau fixe notre fameuse homéostasie dont je vous parlais précédemment. Cette énergie vitale, cette force de vie, unifie aussi le corps et l’esprit.

Jeûner pour unifier le corps et l’esprit

Le jeûne impacte les différentes dimensions de notre Être et, de ce fait, il est un formidable « outil » de bien-Être pour unifier le corps, le cœur et l’esprit et donc maintenir L’HOMÉOSTASIE. La prise de conscience de l’influence de cette force vitale sur la globalité de notre organisme est précieuse. Et LE JEÛNE CONSCIENT, l’écoute de Soi, l’apprentissage et le respect de certaines règles d’hygiène de vie vous aideront à vous maintenir en bonne santé et à améliorer votre bien-être, voire vous auto-guérir.

C’est pourquoi « Jeûner vers Soi » en dialogue conscient n’est pas seulement un nettoyage physique mais c’est aussi une expérience personnelle d’introspection, de reconnexion et de connaissance de Soi.

C’est vers le chemin de l’harmonisation du corps, du cœur et de l’esprit que je vous accompagne lors de votre séjour de jeûne

Comment se préparer avant une semaine de jeûne en immersion ? Mes recommandations

👉 En dehors des contre-indications : voir lien : https://jeunerverssoi.fr/document/semaine-jeune-en-immersion.pdf

Le jeûne est un temps de pause et de repos pour le corps et l’esprit et pour sa santé physique, psychologique, émotionnelle et spirituelle.

Je conseille donc aux futurs jeûneurs de se préparer dans la confiance et la réjouissance plutôt que dans la pression ou l’appréhension.

Les jeûneurs qui s’inscrivent à une immersion « Jeûner vers Soi » en dialogue conscient, le font pour les raisons que je viens d’évoquer et se sentent aussi en confiance et en sécurité au vu de mes qualifications d’infirmière, de soignante et d’experte du jeûne.

Faire un jeûne n’est ni un défi, ni un challenge mais une vraie démarche et comme je leur dis en préparation : « Réjouissez-vous de ce choix que vous avez fait… Votre cerveau a bien reçu l’information, vos émonctoires (intestin, foie, rein, poumon, peau), et tous vos organes vont être prêts pour le grand ménage et votre cœur va s’ouvrir et s’expanser et je vous accompagnerai pour se faire. » Et bien sûr, le lieu privilégié au bord de la mer n’est pas anodin dans cette pause bienfaitrice. 

Pour ceux qui ont quelques appréhensions tenaces, il suffit de me contacter et nous échangeons sur leurs inquiétudes, leurs limitations, sur la peur de trop mincir, de perdre des muscles, d’avoir faim, de ne pas aller jusqu’au bout de leur désir de jeûner ou quelque autre raison en lien avec des croyances bien tenaces.

Je leur explique aussi pourquoi ils n’auront pas faim (modification du métabolisme, bouleversement hormonal et augmentation d’hormone de satiété/appétit notamment) et je n’ai jamais eu un jeûneur qui fut torturé par la faim ou ayant stoppé son jeûne. Bien au contraire, ceux-là sont sidérés de découvrir qu’ils n’ont pas faim. Tout au plus pour certains, des envies de manger passagères (faim psychique) qui sont rapidement désamorcées.

Mon approche individualisée du fait des petits groupes (pas plus de 8) font de cette immersion toute sa spécificité et c’est ce que recherchent les jeûneurs qui viennent Jeûner vers Soi.

C’était donc ma première recommandation ! Confiance et réjouissance…

La deuxième recommandation repose sur la proposition de descente alimentaire sur une semaine qui est simple et facile à mettre en place. Elle se fait progressivement, dans la douceur et encore une fois sans pression.

« Moins d’excès, de la frugalité et plus de sérénité… !

Réduire progressivement la fréquence, les quantités et certains aliments, en favoriser d’autres (fruits, légumes, jus de légumes).

Mais que cela que cela ne génère pas de stress, qui est encore plus toxique que la culpabilité de ne pas faire  « comme il faut » !

La descente alimentaire favorise la détoxination, adoucit les symptômes éventuels des premiers jours et/ou de la crise d’acidose et allège aussi le côlon (gros intestin).

Ma troisième préconisation est un protocole de minéralisation et soutien à la détoxination que je propose avant le jeûne, pendant le jeûne (et après le jeûne).

Je propose aussi quelques propositions d’hygiène corporelle et émotionnelle Pour le reste, il s’agit de laisser faire, laisser aller et vivre l’instant sans suppositions qui ne sont que des projections de notre mental conditionné par le peur du manque.

« Fais confiance. Tu entres dans un autre espace de richesse. La vie est une école de métamorphose. Fais confiance à la métamorphose« . C. Singer

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