Aujourd’hui, beaucoup d’entre nous sont happés et noyés par le rythme du quotidien avec des exigences de toutes sortes et de tout ordre, qu’elles soient de nature physique, intellectuelle, émotionnelle ou spirituelle. Et trop souvent baignés, et même immergés dans des injonctions continuelles pour devenir des « surHommes », avoir du rendement, être conformes aux diktats que la société -et les réseaux !!!- imposent.
Et même si la récente crise sanitaire aura été bénéfique pour certains, donnant un coup de fouet pour retrouver du sens dans une vie tumultueuse, l’inquiétude/anxiété/peur, l’isolement, le télétravail, l’ennui, le stress, la gestion de la vie familiale, etc…. ont eu un impact délétères sur la santé d’un trop grand nombre. 34 % des personnes interrogées en février 2021, présentaient un état anxieux ou dépressif (source santé publique).
En France, 3 millions de personnes souffrent de troubles psychiques sévères (mars 2022/Santé publique) : 3ème rang après les cancers et les maladies cardio-vasculaires. La France présente l’un des taux de suicide les plus élevés d’Europe.
Selon l’organisation mondiale de la santé, « la santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ». D’où l’importance de la santé mentale qui, toujours selon l’OMS, est un « état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler avec succès et de manière productive, et d’être en mesure d’apporter une contribution à la communauté ».
Il n’y a pas de santé sans santé mentale sans santé globale !
L’issue n’est-elle pas de retrouver du sens, de la confiance en soi (et donc envers les autres), de l’amour pour Soi (et donc envers les autres) et se reconnecter à son essence, à ses potentiels et à toute sa créativité ?
Grâce à cette crise, certains ont su saisir avec courage et un surcroît de vitalité cette opportunité. Tandis que d’autres, confrontés à une « détresse psychologique réactionnelle » dans un contexte anxiogène qui se prolonge, se « perdent » ou ont perdu le sens de la vie ou de leur vie.
Tous n’ont pas la capacité adaptative pour surmonter les événements qui jalonnent leur vie. D’ailleurs nous parlons du quotient intellectuel ou émotionnel, des « atypiques », des hypersensibles et autres étiquettes lourdes à porter et il serait temps de s’intéresser au quotient « d’adaptabilité »…
D’autres encore sont entre deux mondes en recherche de bien-être (ce fameux « Être bien » dont je parlais dans ma newsletter de mars 2023).
C’est pourquoi un séjour à « Jeûner vers Soi » en dialogue conscient n’a pas pour objectif d’alléger les kilos superficiels physiques ou guérir un problème de santé (même s’il peut y contribuer). Il permet de prendre le recul et la distanciation nécessaires pour se recentrer sur Soi en faisant une pause bénéfique pour le corps et l’esprit dans une énergie de paix.